De travail et d’expérience
Sensibilisée très jeune à l’art pictural, Béatrice GAVEAU BONDU suit des cours de peinture et de dessin. Formée à l’architecture constructive duo d’art et d’ingénierie, mais aussi à l’architecture et à l’histoire des jardins, elle débute son parcours par l’apprentissage des techniques de dessin et de construction. Diplômée major national d’épreuves terminales de BTS, expérimentée de stages initiatiques au sein du jardin évolutif de Lothar BAUMGARTEN, juste réceptionné pour la Fondation CARTIER pour l’art contemporain, ainsi que du jeune bureau d’étude parisien INTERSCENE, dirigé par Thierry HUAU, elle entre dans les premières promotions de l’ITIAPE, qui sera intégrée à l’ISA (Lille et Antibes). Ce cursus allie un concept rare à l’époque en France au grade d’ingénieur en empruntant aux méthodes américaines de l’APP (Apprentissage Par Problèmes) et forme full-time par voie d’apprentissage. Diplômée master après une vingtaine de mini-mémoires scientifiques et une soutenance de fin d’étude sur le thème de L’arbre et une analyse de fin d’études sur le thème Le management et des 35h en entreprise, elle débute très jeune son activité. Elle fonde son premier bureau d’études en 2003 après un premier poste de cadre responsable du développement de BESNEUX, récente acquisition du Groupe VALLOIS. Avec LE BUREAU DES JARDINS, elle propose des prestations complètes d‘aménagement ainsi que des analyses des cadres de vie et grands paysages lors de la transition du POS (Plan d’Occupation des Sols) au nouveau cadrage d’urbanisme des PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) et SCOT (Schémas de Cohérence Territoriale). Passionnée d’architecture, d’art pictural et de botanique, elle conçoit ses premiers projet en Suisse, puis en Espagne, après un starter français principalement normand. En 2006, elle s’associe et crée la Holding GAVEAU BONDU ASSOCIÉS qui acquiert 2 filiales de production de travaux. Elle y élabore, développe et soumet à l’audit un principe constructif robuste pour ajouter une nouvelle activité de construction traditionnelle de piscines patrimoniales qui devient une 3ème filiale du groupe : Bassin GAVEAU. En France, la démocratisation du marché de la piscine progresse toujours alors que les statistiques affichent une augmentation exponentielle de son taux de sinistralité. Dans le même temps, le commerce de nouveaux bassins privés souffrent d’escroqueries commerciales et techniques dont les clients, mal conseillés, sont les victimes. Les précautions de mise en oeuvre de l’ouvrage restent exigeantes alors que débute dans les entreprises une période de tension d’effectifs et de compétences, qui s’ajoutent à un accroissement des périodes de sécheresse accélèrant les sinistres par fissuration de gros oeuvres bâtis auxquels le bassin de nage privé n’échappe plus. De plus en plus de bassins vieillissent. Le marché d’ingénierie de création et de réparation est porteur : Béatrice GAVEAU BONDU a doté le groupe d’un outil de travail complémentaire, qu’elle a développé au travers d’ouvrages réussis.
En 2016, elle cède l’ensemble de ses mandats de groupe et créé indépendamment la société GBA INGÉNIERIE. Cette fois, l’objet est de prendre en main de A à Z les études et exécutions de projets TCE (Tous Corps d’État) pour des propriétaires privés qui recherchent l’appui et la confiance d’un maître d’oeuvre complet expérimenté. En s’adjoignant parfois des compétences hyperspécialisées qu’elle anime et mandate sous sa responsabilité, elle crante ses réponses aux projets complexes et plebiscite l’élévation des niveaux d’expertises métier avec les bureaux de contrôle et les compagnies d’assurances.
Très impliquée dans les évolutions de la branche et du secteur, elle a animé la vie fédérale et régionale au travers de divers mandats. Past présidente CINOV Normandie et past administratrice au sein de la CCI de l’Eure – Présidente de la commission Aménagement du Territoire. Past administratrice CINOV Infrastructures devenue récemment CINOV Ingénierie.
À la recherche des indissociables
Notre démarche procède d’une volonté constante de déchiffrement et de préservation des bases patrimoniales bâties et paysagères. Le plus loin possible des sentiers battus de la mode, nos travaux soustraient les pollutions d’analyses jusqu’à l’épure (éléments existants inutiles, obsolescents, symptomatiques). Rechercher et trouver les formations indissociables d’un site « vieux fonds, vieux bords » permet de rebattre les cartes à partir d’une vision éclaircie. Rien qui ne soit constitutif du pittoresque originel ou de l’esprit du projet futur ne résiste.
« Le projet essentiel est celui qui répond avec émotion et simplicité aux objectifs « .
Être conscient, être inconscient
Inspirée des peintres-paysagistes anglais du XIXème siècle, nos projets prennent forme dans l’harmonie des sites, même si ce postulat n’est pas acquis au départ. Il faut souvent travailler inlassablement pour alimenter le subconscient travailleur d’un projet. L’inspiration et les idées viennent parfois inconsciemment, après une forte mobilisation de pensées et de lâcher-prises successifs. L’évidence apparaît et le projet communique enfin à son environnement et à la nature. Il transcende l’existant et s’impose par fulgurances, puis petites logiques grammaticales. Le projet se construit ainsi in fine, trouve sa place et se présente. Au sens propre et au sens figuré.
Co « opérer » harmonieusement avec les existants
« Le sens commun des choses est à l’envers de la mode changeante. Il n’est pas celui qui nous distingue mais bien celui qui nous unit. Par ce motif, tout projet trouvera l’adhésion à la condition qu’on ne puisse pas distinguer les coutures entre ce qui préexiste au projet et le projet lui-même. Dans tout rapport d’élément nouveau, nulle ligne de démarcation ne devrait rester exposée au hasard du temps. Le patrimoine a besoin d’harmonie et sauf à vouloir créer volontairement un accident, il me semble que la cohérence des liens entre composantes passées, présentes et futures devrait toujours rester inexprimable, une sorte d’impossibilité d’expression. Autant que possible un mystère. »
Chaque site est une chambre du monde habité, chaque demande est un ADN de personnalité
Un travail de projet commun pour l’habitat est une planche de confidences. Il renvoie à des ‘images comparatives’, à des souvenirs qui tentent de restaurer d’anciennes conditions vécues. Ou au contraire, à des aspirations qui font évoluer les façons de vivre (au sens de faire-fabriquer).
La maison comme moyen de protection et de repos, le jardin, médium qui nous permet de concrétiser nos aspirations.
Un travail autour d’intimités, pour lequel chacun doit s’installer dans une relation de confiance, de respect et d’ouverture. La force et la sérénité de cette relation est déterminante pour l’aboutissement et la réussite du projet.
Présence, compétence et soin de l’ouvrage
Audits de pré-acquisitions à fort potentiel de rénovation, de réhabilitation voire de transfor-mutation, ou bien créations contextuelles nihilo nihil fit : chaque consultation est écoutée et rédigée avec soin. À partir d’éléments connus retravaillés en mode projet et selon différents angles d’apprentissage, le changement intervient. De nouvelles destinations d’ouvrages adviennent dans lesquelles de remarquables présences s’établissent.